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aller au contenu principal revue de presse les billets de pierre d'o menu accueil présentation ouvrages reportage liens contact le dernier mot… n’avez-vous jamais été fascinés par l’idée du début et de la fin d’une chose ? le début et la fin d’un livre ? le vrai début, vous savez, la première phrase du premier chapitre et le dernier mot de la dernière page ? pas l’avant-propos, le préambule, la préface, non, le vrai début… n’êtes-vous pas hantés par le début de la vie, cette expulsion dans un râle rauque, puis le moment précis où le coeur cesse de battre, l’endroit précis où la source jaillit d’un rocher moussu, suintant d’abord modestement, puis l’endroit exact où, dans l’estuaire, l’eau douce se corse aux limons de l’océan, l’étincelle précise où deux êtres se rencontrent, puis le moment exact où l’un d’eux referme la porte sur l’aventure ? entre deux, il y a le milieu, ce qui est induit par le début et qui précède la fin, il y a ce qui relie anecdotiquement le début à la fin de toute chose. il y a l’histoire qui ne saurait être sans son début et son dénouement. il y a le cours des choses. le début et la fin de celles-ci. et entre les deux, un prétexte, une épopée, une vie. une vie pour rien, parfois. une vie d’aubes grises, de réveils au chant du coq, de jours médiocres qui s’égrainent sans raison, l’un donnant naissance au suivant, comme la clope dont on se sert pour allumer la suivante… vous voyez bien que j’ai toujours le dernier mot… pierre d’o auteur metaph publié le 9 décembre 2013 31 mai 2017 catégories billet laisser un commentaire sur le dernier mot… mémoire courte comme si nous avions eu besoin de l’échec de federer pour mieux soutenir wawrinka… comme si nous avions eu besoin de l’échec de federer pour mieux soutenir wawrinka… comme si nos coeurs de supporters n’étaient pas assez grands pour encourager plus d’un champion à la fois… dans les minables commentaires proférés à l’occasion de l’élimination de federer à new york, on décèle cette confusion que public et médias entretiennent avec leurs concitoyens sportifs. une identification puérile qui réunit aussi les fans de foot avinés, trompetant, vociférant dans les rues lorsque « leur » équipe gagne un match. comme si coulait dans leur veine le même sang qui propulse leurs champions. cela s’appelle « le chauvinisme » je crois, exactement ce que nous inspiraient les bavardages roublards de nos voisins de l’hexagone, oubliant soigneusement les résultats des athlètes qui ne portaient pas bannière tricolore…wawrinka est en forme, soit. réjouissons-nous que le tennis suisse se porte bien, même si la « relève » se fait vieillissante. a 28 ans, « stan » a peu de chance de détrôner les 9 loups qui le précèdent au classement atp avant d’atteindre lui-même l’âge de federer… mais surtout, fichons la paix à federer et laissons-le nous enchanter sur les courts, pour notre plaisir, mais pour le sien, aussi. pierdo auteur metaph publié le 9 septembre 2013 1 juin 2017 catégories billet laisser un commentaire sur mémoire courte le vide, le néant… il faut espérer que l’agence qui a commis cette navrante campagne s’en est mis plein les poches….et le réservoir ! il faut espérer que l’agence qui a commis cette navrante campagne s’en est mis plein les poches….et le réservoir ! on croit rêver. peut-être que le dégoût m’égare… peut-être que «le plein» est un mot porteur d’espoir, d’horizon vert et renouvelable, de poésie transcendantale, de romantisme absolu… peut-être suis-je devenu vieux et que, contre toute attente, le pétrolier azéri, ayant gobé esso suisse, séduit migros et perfusé le montreux jazz festival, est en train de devenir la marque «in» et ses stations services des « places to be»… un nouveau crédo, une réponse à la pénurie occidentale de spiritualité, une quête du graal, une marche vers la plénitude… peut-être que tout ça, mais moi, la mousmée en apesanteur brandissant un pistolet à essence, ça me fait courir commander un abonnement général cff, malgré tout… pierre d’o auteur metaph publié le 27 août 2013 catégories billet laisser un commentaire sur le vide, le néant… marie, encore… bien sûr, il faut pleurer marie et souffrir avec les siens. bien sûr, il faut pleurer marie et souffrir avec les siens. bien sûr, l’abomination nous aspire dans son tourbillon et les médias veillent, leur grosse langue jaune pendouillant hors des caissettes, le matin… bientôt l’illustré – patience, plus que cinq jours – les portraits des bons et des méchants, les photos du paradis puis de l’enfer, les fleurs, les marches blanches, les blogs, les pleurs, la misère… bien sûr, je suis triste de voir cette jeune vie ôtée, exclue de notre entourage, rayée de nos listes d’amis… bien sûr c’est impardonnable, mais la victime, ce soir, n’est pas celle qu’on croit. avec leur bricolage, juges et psychologues ont ravagé bien plus que nos coeurs apitoyés. en lisant quelques lignes sur ce qu’on appelle encore «les réseaux sociaux», je vu s’évaporer l’espoir des hommes dans les limbes de la haine populaire. j’ai vu des photos de tables d’exécution, j’ai lu des insultes, j’ai entendu des vociférations réclamant le rétablissement de la peine capitale…j’ai sentis les gens glisser loin de leurs propres idéaux, j’ai vu mourir l’espérance. le minus qu’a laissé s’échapper notre justice n’est que l’otage de nos propres consciences, malmenées, secouées, puis stimulées par le nombre et la nature des affaires, toujours plus sordides et perverses. oui, c’est bien l’espérance dont on doit faire le deuil aujourd’hui, marie n’en est que la marraine sacrifiée. pierre d’o auteur metaph publié le 16 mai 2013 catégories billet laisser un commentaire sur marie, encore… pauvre de nous… nous qui avions pratiquement achevé de convaincre les éco-sceptiques de notre lugubre impact sur le cours des saisons, voilà que notre climat rassemble ce qui lui reste de force givrée pour nous enquiquiner jusqu’à l’hypothermie ! nous qui avions pratiquement achevé de convaincre les éco-sceptiques de notre lugubre impact sur le cours des saisons, voilà que notre climat rassemble ce qui lui reste de force givrée pour nous enquiquiner jusqu’à l’hypothermie ! depuis bientôt 10 ans, je note la floraison de «mon» magnolia, qui ne m’appartient pas mais qui a le bon goût de déverser en une nuit sur mon chemin, les pétales que ses collègues pommiers et cerisiers, mettent pingrement 10 jours à livrer…! le 2 avril en 2004 et en 2008, le 30 mars en 2005, 2007 et 2009, le 8 avril en 2010, le 28 mars en 2011 et…le 24 mars en 2012 ! ceux qui savourent mes écrits auront remarqué qu’il manque l’année 2006 et son printemps qui s’est bien fait attendre en laissant éclore quelques rescapés du gel le… 17 avril ! perspective d’un record battu, voilà aujourd’hui à quoi ressemble la promesse de notre printemps, kaki et poilue, un tue-l’amour quoi… je veux ces trucs roses et inutiles que mon arbre trop heureux de voir les filles en jupe, lâche comme des pétards un soir de fête. je veux ranger mes chaussettes, mes polaires et renvoyer la neige dans les souvenirs du pôle, je veux du bleu en haut, du vert en bas et du soleil dans nos coeurs…s’il vous plait… pierre d’o auteur metaph publié le 11 avril 2013 15 juin 2016 catégories billet laisser un commentaire sur pauvre de nous… etre médecin… "relecture". j’aime les médecins. ou plutôt tous les êtres humains qui, à un moment de leur existence, décident de dédier leur vie à la médecine. j’aime les médecins. ou plutôt tous les êtres humains qui, à un moment de leur existence, décident de dédier leur vie à la médecine. enfant, je m’endormais avec « docteur jean », le personnage qu’avait imaginé maman. ma soeur et moi attendions la suite de cette jeune vie dédiée aux autres, à leur santé, à leur bien-être, à leur bonheur, aussi. son parcours n’avait pas été simple… docteur jean n’était pas très porté sur l’algèbre. il s’était faufilé avec son sourire, dans les méandres de ses propres équations, bardé de son seul courage, celui d’en découdre avec les